L’Association des retraités et du personnel de l’Enseignement Catholique de Vaucluse organise un prix Adrien Font, fondateur de l’association en 1975.

Le prix primera des initiatives pastorales (création d’oratoires, coins de prières, achat de parcours pastorale pour les élèves, etc…).

Les écoles  intéressées devront envoyer leur projet,  conçu et rédigé avec les élèves, avant le 20/03/2024 soit par voie postale à Mme Hérold, Présidente de l’association, soit par mail. Les coordonnées ont été transmises aux écoles concernées.

Une dotation sera allouée à une école sous tutelle diocésaine non rattachée à un structure collège ou et lycée, qui aura présenté un projet pastoral retenu et approuvé par l’association.

L’école lauréate recevra son prix en fin d’année scolaire.

Il était une fois un potier de Provence tout triste le soir de Noël à la pensée que l’Enfant Jésus, le Fils de Dieu, n’avait que des bergers pour l’entourer !
Il rêvait : « Ah ! Si Jésus était né en Provence, il serait certainement né dans la plaine de Crau, la terre des bergers. Au lieu de naître dans une étable, il serait né dans la bergerie du vieux mas, là où se réfugient les bergers et leurs troupeaux par mauvais temps. »
De ses mains agiles, voilà que notre potier construit la bergerie du vieux mas, le Fils de Dieu va naître là. Et du même coup, une multitude de petits personnages vont naître aussi : les santons !
Les bergers, tout heureux, vont annoncer la Bonne Nouvelle et tous se précipitent vers la bergerie :

le Meunier qui prend sa plus blanche farine,
la Fileuse et son mouchoir de lin,
le Pépé et la Mémé apportent leur pot de confiture
et bien d’autres personnages encore !
Tous les petits métiers du village sont devenus des petits santons !

Mais à la sortie du village, sur le terrain qui lui est réservé, il y a la roulotte du bohémien, les petits santons s’interrogent : « Va-t-on dire au bohémien, la merveilleuse nouvelle ? » C’est qu’il n’est pas tout à fait comme les autres, ce bohémien ! Sa peau est si foncée ! Ses enfants sont toujours en guenilles ! De plus, il n’a pas bonne réputation : quand il arrive au village, chacun ferme sa porte car après son passage, il manque une poule dans le poulailler, des légumes au jardin, des fruits au verger et quelquefois un vêtement en train de sécher.
Alors s’élève la voix du garde-champêtre, lui à qui le Bohémien donne le plus de travail : « Comment voulez-vous qu’il élève des poules dans sa roulotte déjà trop petite pour sa famille. Comment voulez-vous qu’il fasse pousser des légumes sur ce terrain où il ne reste qu’une semaine, et encore en trichant car il n’a droit qu’à quatre jours ! »
Et les santons réfléchissent : « C’est vrai que j’ai une malle pleine de vêtements qui ne servent à rien, j’aurais pu les lui donner pour ses enfants…. » dit l’Arlésienne. « Et moi, mes salades et mes choux montent en graines et se gaspillent » dit la jardinière.
Les santons pensent qu’eux aussi sont coupables, s’ils avaient donné ce qui se perd, le Bohémien n’aurait pas eu besoin de voler !
Alors, tous ensembles, ils vont frapper à la porte de la roulotte. Le Bohémien et la Bohémienne se demandent ce qu’on vient leur reprocher, ils n’ont rien fait de mal depuis leur arrivée.
« Bohémien, Bohémien ! Ne t’inquiète pas ! Nous venons t’annoncer que l’Enfant Jésus est né dans la bergerie du vieux mas ! »
« Comment ! le fils de Dieu ? Au hasard des routes comme mes enfants ? » s’étonne le Bohémien.
Mais voyant que les santons ont chacun un cadeau, il dit : « Je viendrais bien avec vous, mais je n’ai rien à offrir, je ne peux pas apporter quelque chose qui ne m’appartient pas  »
Le boulanger, prenant un pain encore tiède, le donne au bohémien et lui dit : « Je te le donne et chaque fois que tu passeras dans le village, il y aura le même pour toi ! »
Le Bohémien est tellement surpris, que son premier geste est de le rentrer dans la roulotte au cas où le boulanger changerait d’avis. Sa femme l’arrête et partage le pain en deux : la moitié pour ses enfants, l’autre moitié pour l’Enfant Jésus.
Tous partent joyeux vers la bergerie, quelque chose vient de changer dans leur coeur.
Chacun donne son présent à l’Enfant, le Bohémien a des larmes de joie dans ses yeux parce qu’il sait maintenant que lorsqu’il reviendra au village, il ne sera plus l’Etranger mais l’Ami que l’on accueille la porte grand-ouverte.

Alors, quand vous mettrez les santons dans le crèche, n’oubliez surtout pas le bohémien et son message : « Le partage du pain, la porte de l’amitié ouverte à l’Etranger »

Redécouvrons ensemble l’histoire de cette naissance, la joie et l’espérance qu’elle engendre. Tant d’événements de douleurs et de peines montent de notre monde ! Prendre le temps d’aller vers Noël n’est pas se détourner de la réalité mais recevoir un peu d’huile pour tenir allumée la flamme de notre espérance. (SIC « trait d’union » décembre 2023 M. Menanteau)

L’Association vous invite à fêter l’Epiphanie le mercredi 24 janvier 2024 à 14h00 à la Direction Diocésaine. Apporter vos jeux de société si vous le souhaitez.

Inscription par mail avant le 20 janvier en mentionnant le nombre de personnes : s’inscrire 

Sortie au ROCHER MISTRAL (H. Leroy)

Notre groupe se retrouve le 14 octobre 2023, impatient de découvrir le Rocher Mistral. Pas de mistral ce jour-là mais une belle journée d’automne que nous aurons plaisir à savourer dans les jardins du château de LA BARBEN, car c’est ici, sur les terres de ce château que nous allons plonger dans l’histoire de la Provence. Des noms illustres tels que MISTRAL, DAUDET, mais aussi FORBIN ou la famille de PONTEVESE nous reviennent en mémoire.

Les organisatrices ont prévu un petit déjeuner en attendant l’ouverture du parc.

1630 ! La peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom). RICHELIEU promulgue l’édit des élus permettant aux états de PROVENCE de collecter les impôts. Cette charge étant jusqu’alors réservée aux délégués royaux. La noblesse se révolte mais se ralliera plus tard au pouvoir royal. Les CASCAVEUS en PROVENCE brûlent les maisons et incendient le château de LA BARBEN et sa forêt. C’est HENRI II de BOURBON- CONDE qui mettra fin à la révolte.

Et maintenant, vive l’aventure ! Embarcation avec Claude de FORBIN, officier de la marine royale (1656- 1733). Quel personnage ! Aventurier intrépide, chevalier puis comte de Gardanne, il brave les océans ! Pour avoir tué un adversaire en duel, il est d’abord condamné à mort, doit fuir, puis finalement gracié par l’intervention de son oncle le cardinal de JANSON II. Il vogue sur la Méditerranée, part en campagne contre les pirates barbaresques, part en expédition jusqu’au royaume du STAM… Sous les ordres de Jean BART, il devient capitaine de vaisseau et escorte les navires marchands. Il y aurait encore tant à raconter sur ce valeureux marin ! Je vous invite à découvrir sa vie.

Un repas soigné dans un cadre agréable est servi à l’auberge DAUDET et l’après-midi nous réserve encore des surprises. Sous une voûte, une fresque vidéo à 360° nous conte la vie des moines bâtisseurs. Nous quittons cet endroit propice au recueillement pour rejoindre un espace dédié à la PROVENCE. En vidéo, nous survolons sa nature variée et ses sites évocateurs du passé.

En fin d’après-midi, nous nous retrouvons dans le parc. Place au théâtre ! Le curé de Cucugnan et le secret de Maître Cornille nous replongent dans la littérature et Tartarin en marionnette ne fait pas rire que les enfants !

Ah ! Quelle belle journée !

Prochaine Assemblée générale le 16 mars 2024 à 10h00 dans les locaux de la Direction Diocésaine.

Bulletin d’adhésion à l’association : Télécharger